samedi 1 octobre 2016

Episode 20 - Semaine de la poésie


“Vous serez en sécurité, ici,” dit un murmure derrière vous.
Bienvenue à Valnuit

Chers auditeurs, c’est aujourd’hui que démarre la Semaine Valnuitaine de la Poésie, l’une des traditions les plus sacrées de notre ville. Comme vous le savez, chaque citoyen a le devoir d’écrire des centaines de poèmes. Des poèmes sans cesse. Pendant cette semaine, le Conseil Municipal lève les interdictions qui pèsent sur les ustensiles d’écriture, dictionnaires de synonymes et descriptions publiques de la lune. Et il requiert que chacun utilise son libre-arbitre - accordé par la municipalité - pour se joindre à la fête. L’an dernier, plus de 800 000 poèmes ont été écrits par les résidents de Valnuit, avant d’être mangés, lors des cérémonies de clôture, par de véritables bibliothécaires, vivants, qui avaient été enchaînés à des poteaux en titane, à l’intérieur de cages en acier verrouillées à double-tour. 
En toute honnêteté, chers auditeurs, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de jamais laisser sortir les bibliothécaires en public, quelle que soit la sécurité des poteaux ou des cages. Je sais qu’il n’y a pas eu de blessures sérieuses l’an dernier mais les auditeurs les plus âgés se rappellent peut-être de ce qui s’est passé en 1993, quand une population de bibliothécaires laissée sans surveillance entraîna la perte de nombre d’innocents bibliophiles qui hurlaient.. Mais c’était il y a plus de vingt ans. Ne nous attardons pas sur notre passé parsemé de cadavres. Célébrons notre futur parsemé de cadavres !


Durant l’émission d’aujourd’hui, nous vous présenterons quelques poèmes envoyés par des auditeurs de tout Valnuit. Commençons par celui-ci. La Lauréate de Poésie de Valnuit de la nuit dernière, Pétronille Vatteau, a déclamé les strophes d’ouverture des festivités de la Semaine de la Poésie, les dents serrées et les yeux terrifiés. Voici ce qu’elle nous a lu :

Je suis tombée amoureuse d’une Figure Encapuchonnée
qui a noué ma langue avec de l’encre
et, pressée, silencieusement, j’écris.
Croyez-moi, ni télépathie osseuse, 
ni morse ne me forcent à écrire ce poème 
non révolutionnaire et dépourvu de code.
Dans les fermes désertes, les jeunes filles aux yeux vitreux font du fromage
tandis qu’un maelstrom de lait épais s’écoule facilement.
Notre punition ? De la crème grumeleuse au
sang chaud.
Ici, les jours passent comme des taches solaires cancéreuses 
et les arbres en métal noirs ne sont pas comparables aux concessions automobiles
Vous êtes à Valnuit. Bienvenue. 

Vatteau a terminé sa lecture en criant “ Ce sont des mensonges ! Ce sont des mensonges ! ” avant de se diviser en minuscules particules blanches qui se sont envolées au loin dans une brise tournoyante. Comme de la neige fine, elle a recouvert nos cheveux et nos manteaux. Et comme la neige, elle sentait le fenouil et la viande. 
Au mégaphone, quelqu'un a ensuite annoncé : « Tout est parfait dans notre petite ville ! »
La Semaine de la Poésie a commencé, Valnuit. Ce sera une excellente édition.

Le Zoo de Valnuit rouvrira enfin ses portes ce week-end après les rénovations du mois dernier. 
Parmi les nouveautés, on trouve des barrières et des vitres en plexiglas qui séparent les animaux entre eux, mais aussi les clients et les animaux. Les représentants du zoo nous assurent qu'ils ont notamment concentré leurs efforts sur les enclos des tigres, des ours, des araignées et des serpents.
Question nouveautés, on trouve entre autres la Chambre d'Extraction des Sens. Un visiteur sélectionné au hasard sera jeté dans une pièce obscure et insonorisée pendant deux jours entiers. L'odeur du visiteur sera récoltée par les gardiens du zoo qui apprendront à des prédateurs génétiquement modifiés comment pister celle-ci.
Le Zoo a également dévoilé un nouveau logo sur lequel figure un cygne qui se fait dévorer par une girafe ainsi qu'un nouveau slogan : Vous allez au zoo pour que les animaux puissent vous regarder.
Venez donc vous amuser ce week-end ! Entrée gratuite pour les enfants qui se déplacent lentement et qui ont plus de 15% de graisse corporelle !

Oh, chers auditeurs, je ne peux plus attendre. La Semaine de la Poésie est vraiment le moment le plus fantastique de l'année. Intéressons-nous de nouveau aux magnifiques poèmes que nous avons reçus. Certains d'entre eux proviennent même de nos élus comme notre maire, Paméla Vasseur, qui a composé avec plume et parchemin la charmante stance suivante :

Plus personne
ne devra être
quelqu'un.
C'est fini.
En fait,
ce ne sera
même plus
autorisé.

Ce poème est également une loi récemment promulguée et imposée par la Police Secrète Municipale. Merci, Madame le Maire ! 

Et maintenant, voici quelque chose de très spécial, un poème écrit par le Commissaire lui-même :

Les crieurs publics ont cousu leurs bouches et agrafé leurs paupières.
Les bancs sont tous brisés.
Personne ne s’assoit de toute manière, 
Personne ne peut mettre 
des ailes cassées sous un manteau.
Une maladie de la peau
qui fait que les malades ont tout le temps l'air triste affecte la plupart des gens.
Les citoyens importants se noient dans la voie des covoiturages.
Leur maquillage flotte à la surface.
Des verres de vin s'entrechoquent.
Ils se haïssent.
Ils trinquent jusqu'à ce qu'un verre se brise
et puis l’autre.
Les vagabonds n'existent pas.
Chez soi n'existe pas.
Le soleil a une puce.
Personne ne peut acheter de fleurs,
mais les enfants
sont immobiles dans le jardin
jusqu'à ce que retentisse le craquement froid.

C'est très beau ! Merci, Monsieur le Commissaire.

Et maintenant, voici un poème que nous a envoyé Éliane Pavot, une enseignante de CE2 à l'école élémentaire de Valnuit. Ce poème s'intitule « Opération Rues Propres ».

Fuyez.
Fuyez.
Restez calme.
Fuyez.
Où sont mes enfants ?
Ai-je des enfants ?
Je sais. 
Je sais où.
Ils n'iront pas.
Mais par quel chemin ?
Encore une fois, l'annonce.
Fuyez.
Fuyez.
Restez calme.
Fuyez. 
Ils arrivent.
Je dois choisir.
J'ai choisi.
De sauver ma peau. 

Merci, madame P ! Vous avez fait le bon choix.

Madeleine Lafleur, directrice du Conseil du Tourisme de Valnuit nous a envoyé un morceau de papier sur lequel est écrit en majuscules :

LE TOURISME,
C'EST IMPORTANT.

En dessous, il y a une tache d'un brun rougeâtre qui ressemble à un faucon affamé se posant sur un acacia. Lafleur a également scotché sur la page ce qui semble être trois molaires humaines.
Vous savez, au premier coup d’œil, j'ai pensé « Ce n'est pas de la poésie. C'est de l'art visuel ! », mais ce n'est qu'une question de sémantique. Nous sommes tous poésie, Valnuit. Chaque souffle, chaque branche, chaque soupir avant une nuit désespérée et agitée est une strophe d'un grand poème.

Oh, j'ai une petite question, chers auditeurs !
Vous avez vu tous ces nouveaux panneaux en ville ? Il n'y a pas d'image, juste un texte très brillant et coloré qui dit : « 20% de tout ! Nous allons prendre 20% de tout ! De tout ! Nous sommes fous ! »
Il n'y a pas de magasin ou de marque affiliés à ces publicités et la préfecture ne possède aucune trace du propriétaire de ces panneaux ni de la date de leur installation.
« Ils sont apparus un beau jour et on a tous accepté leur existence, en quelque sorte », nous a confié un représentant de la ville.
La Police Secrète Municipale nous avertit que les publicités semblent être à prendre au pied de la lettre et que bientôt, 20% de tout pourrait bel et bien disparaître. Les policiers sont toujours en train de voir si nous pourrons choisir les 20% en question et où ils s'en iront. Des scientifiques disent que les 20% doivent aller quelque part à cause de quelque chose en rapport avec les « lois de la thermodynamique ». Cependant, les policiers nous rappellent que les scientifiques sont des comédiens et qu'ils devraient se cantonner à la comédie. 

Passons maintenant au trafic.
Catherine Sky, habitante du vieux Valnuit vient de nous envoyer le rapport suivant concernant l'activité sur les routes :

Dimanche, une crevasse brillante est apparue dans la rue devant chez moi. 
Mardi, des oiseaux entraient à l'intérieur.
« Tu ne me manqueras probablement pas », m’a dit ma mère.
« La fin du monde est la seule chose qui m’intéresse », ai-je répondu.
Beaucoup de gens ont du mal à respirer sans atmosphère,
mais nous savions comment ;
nous avons simplement arrêté de respirer.
Nous sommes tous au restaurant 24/7 Clair de Lune 
et ils servent des fruits provenant des plantes qui poussent sur la serveuse.
Le panneau « FERMÉ » chuchote « S'il vous plaît, ne me touchez pas ».
Nous regardons des corps dehors. 
Ils tombent au sol comme des créatures des fonds marins remontant à la surface.
Vous vous tournez vers moi et demandez,
« Ça vous arrive de penser au suicide ? »
Je détourne le regard et ferme les yeux,
je mange les framboises pour brouiller le goût du sang dans ma bouche.
Maintenant, vous êtes dans la seule voiture du parking. 
Il est minuit et vous me regardez lancer des pierres à la lune, 
bas dans le ciel pour qu'il puisse regarder chez vous.
De sa fenêtre, votre sœur a un jour essayé de le toucher. 
Il a sursauté.
A présent, avec les océans, il la regarde avec une inquiétude muette. 
Le ciel lilas tente de poser sa tête sur son épaule,
tous les arbres poussent graduellement à travers elle.
Un colibri vous chuchote,
« Attention. Sous sa robe, il y a sa peau. »
et ensuite il construit son nid au milieu de la route.
Je vous regarde à nouveau,
et vous fermez les yeux.

Donc, Valnuit, on dirait que vous aller devoir utiliser d'autres routes aujourd'hui. Merci pour ce rapport, Catherine. 
C'était, le trafic. 

Du nouveau concernant la Semaine de la Poésie, chers auditeurs. Il s'est passé une chose étrange. Un message a été affiché à l'entrée du Parc à chiens. On me dit que ce message est écrit sur du papier aussi noir que l'océan de l'espace et que le texte est... eh bien, le texte n'est pas blanc, mais plutôt splendide. De la page sombre, son message étrange, des vers libres, irradie. Voici ce message :

Aujourd'hui, ils ont gratté pour m'arracher au sommeil,
les ongles décollés,
gravant mon nom dans le ciment.
La cendre tache mon oreiller
et des bleus en forme d’araignées
grimpent sur mon cou.
Les rayons solaires attrapent la poussière
et les coup d’œil brisés entre des inconnus
qui évitent des flaques vides d'une chose métallique.
Je suis très contagieux,
en quarantaine, dans un autre corps
que j'ai contaminé depuis.
Je dormirai en vous
si vous me serrez trop fort.
J'assemble vos lettres déchirées 
dans la poche d'une blouse d'hôpital.
Avec de la sueur, je tache le papier.
Je commence à voler votre voix.
La voix qui repose, mourante, dans le parc à chiens.

Le poème est signé E, la lettre « E ».
Chers auditeurs, même si j'aime de toute évidence savourer le langage d'un bon poème, je ne cautionne pas le fait d'entrer dans le parc. C'est interdit. Les chiens et leurs maîtres ne sont pas autorisés à entrer dans le parc à chiens. S'il vous plaît, ignorez les mensonges radicaux de ce poète rebelle et restez loin du parc.
Oh, j'ai bien peur que le mal ait été fait, chers auditeurs. Ce poète, ce « E » doit savoir que nous courons maintenant tous un grand danger.

Et maintenant, un message de notre sponsor.
Avec les faibles taux d'intérêts, c'est le moment idéal pour acheter une maison. Nommez l'équipement que vous voulez ! Chaque maison de Valnuit jouit d'une magnifique vue sur Le Vide. Nous avons aussi de bonnes écoles et beaucoup d’araignées ! Qui ne voudrait pas venir s'installer à Valnuit ?
Cherchez un agent immobilier qui vous aidera à trouver la maison de vos rêves ! Les agents immobiliers vivent dans les cerfs. Quand vous trouvez un petit cerf ou une biche malade que vous pouvez attraper, immobilisez l'animal au sol et ouvrez sa cage thoracique. Laissez ensuite l’agent immobilier à l’intérieur vous aider à réaliser votre rêve.

Le directeur de l'Association Foncière du Grand Valnuit, Roger Sansot déclare :

« Plus personne ne vit là depuis des années.
Vous êtes l'un d'entre eux.
L'un des personnes.
Une femme est un feu,
et personne n'est invité.
N'importe qui peut regarder.
Personne ne peut aider. »

Hé, Diane ? C'est un poème que Roger a écrit pour nous, ou bien... ?
Hem.
Commencez dès aujourd'hui à chercher votre nouvelle maison à Valnuit. Comme le dit le dicton, « les rues avalent leurs propres queues et elles s'étouffent ! ».

Oh, chers auditeurs, mauvaise nouvelle :
Les portails du parc à chiens ont été ouverts, à notre connaissance, pour la toute première fois. En fait, personne ne savait qu'il y en avait. On a toujours vu de grands murs noirs sans entrée ni sortie, mais il y a des portails et apparemment, ceux-ci sont grand ouverts.
Des témoins disent qu'à l'intérieur on peut voir quelques vieilles balles de tennis, des frisbees et un monolithe en pierre noire qui fredonne quelque chose qui rend les gens calmes et un peu plus sensuels.
Il y a quelques instants, le Conseil municipal a publié une déclaration sous la forme d'anciens glyphes. Personne ne pouvait lire cette langue mais nous avons tous compris le message. 
C'était un avertissement désespéré adressé au mystérieux « E ». Un avertissement adressé à ceux qui se trouvent près du parc et aussi à tout Valnuit. Une grande douleur, un grand cri perçant, un grand cri qui brisera bientôt notre ciel et nos vies si cette insolence ne prend pas fin ! Si vous êtes près du parc, chers auditeurs, n'entrez pas. Le Monolithe, ou la chose que vous voyez ne doit pas être connue. Les choses publiques ne sont pas pour les citoyens. Restez chez vous, habitants de Valnuit. Écrivez vos poèmes. Ce devrait être un moment de fête et d'amusement pour écrire vos rimes mandatées par le gouvernement. Vous ne devriez pas prendre d'assaut les rives de l'enfer et nous emmener faire la guerre avec vous.
Je viens d'envoyer notre stagiaire Diane (ou son doppelgänger, je ne suis toujours pas sûr) au parc pour qu'elle avertisse tous ceux qui s'y trouvent qu'ils courent à leur perte. 
Je ne peux qu'espérer que Diane n'arrive à temps pour les sauver. 

Et voici maintenant, et ce, peut-être pour la dernière fois, la météo.
[Podcast killed the radio star, par Quenton]

La vieille Josette a appelé pendant la pause. Elle a dit que le mystérieux « E » était l'un des anges et que la lettre « E » voulait dire Erika. 
« Erica ? », ai-je demandé.
« Non, non, Erika avec un K », a t-elle dit.
« Oh, Erika avec un K », ai-je dit.
Ensuite, il y a eu une pause étrange et puis elle a dit : « Tous les anges s'appellent Erika. »
J'ai dit : « C'est vrai, c'est vrai » et je me suis senti bête parce que bon, c'est genre la première chose qu'on apprend en 5ème en cours de transmigration.
Bref...
Lors d'une conférence de presse, le Conseil municipal a déclaré : « Oh ! Un ange a écrit ça ? Bon, okay, pas grave. D'accord ! On va vous montrer le Monolithe ! Venez ! »
Les personnes qui se trouvaient dans les rues proches du parc sont entrées. Le Conseil leur a montré le Monolithe en les accueillant chaleureusement à bras ouverts. 
Mais certains témoins ont résisté. Leur conservatisme leur aura été utile puisque les grands portails se sont vite refermés, disparaissant dans les murs lisses en onyx et emportant les visiteurs du parc avec eux.
Aucune entrée.
Aucune sortie.
Il n'y aura peut-être jamais plus d’entrée ni de sortie.
Malheureusement, notre stagiaire Diane (ou son double) se trouvait à l'intérieur du parc quand celui-ci a été fermé. Mes chers auditeurs, j'hésite à vous dire ceci, mais en tant que journaliste, il le faut : Diane (ou son double) m'a envoyé un MMS avec une photo du Monolithe juste avant que les portails ne se ferment. 

Le saviez-vous ? Quelque chose est écrit sur la base du monolithe. Figurez-vous qu'aujourd'hui, au premier jour de la Semaine de la Poésie, cette inscription est un poème.
Selon la plaque, ce poème a été écrit en 1954 par la Maire de Valnuit, Danielle Dubois, je cite : « En l'honneur de rien, qui ne devrait jamais être inconnu. »
Le poème est le suivant :

Le gentilhomme dans la lueur
est une bougie dans ses peut-être.
Son visage est un marécage de glaise.
Ça vous arrive de vous arrêter 
pour regarder tout le sang que vous avez récolté ?
Des halos métalliques surgissent de votre attention.
Elle a dit : « Observez avec tous vos yeux
au cas où la chance ne vous échappe encore. »
Elle a dit : « on gâche la craie pour des enfants aveugles. », 
elle a écrit les plats du jour sur le tableau.
Qu'est ce qu'une entrée bénie quand il fait ce temps là ?
Je l'ai entendu tapoter mais ça ne laisse pas de trace.
Quand vous attrapez un cœur battant dans la nature, 
il frétille. Vous le tenez et dîtes « c'est ça ».
Mais cette satanée chose n'arrête pas de bouger 
jusqu'à ce que vous ne l'écrasiez.

Valnuit, je ne sais pas ce que cache le poème du Monolithe, ni si mes actes d'aujourd'hui auront des conséquences. 

Cependant, je sais bien que c'est la Semaine de la Poésie. Ce n'est que le début de notre semaine favorite de l'année, pour faire la fête et s'amuser. Ne pensons pas à ce que nous ne devrions pas savoir ! Pensons à ce que nous avons le droit de savoir !
Commençons avec la beauté de nos mots.
Prenez vos stylos, ressortez vos iambes et vos couplets.
Et aussi, Diane (ou ton double), tu vas nous manquer. J'ai essayé de répondre à ton message, mais là il y a du sang qui coule d'une faille récente sur mon écran tactile, alors... je ne pense pas que ça va le faire.
Au revoir, Diane.
Au revoir aussi au reste d'entre vous, mais cela inclut le soupçon d'un bonjour futur. 
Restez à l'antenne pour entendre une chose désespérée se faire dévorer.
Bonne nuit, Valnuit. Bonne nuit.
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Bienvenue à Valnuit est une traduction bénévole de Welcome to Night Vale, une production Night Vale Presents. Le texte original est écrit par Joseph Fink et Jeffrey Cranor. Cet épisode a été traduit par l’équipe des Valnuitains et produite par Kobal. La voix française de Cecil, Emile, est Kalysto. 
Le générique est de Disparition. Il peut être téléchargé sur disparition.info
La météo de cet épisode était Podcast Killed The Radio Star par Quenton. Vous trouverez plus d’information en allant sur https://soundcloud.com/quenton57
Vous voulez avoir votre musique diffusée dans la section météo ? Vous voudriez faire montre de votre talent dans ce podcast ? Juste envie de dire salut ? Ecrivez-nous à valnuitains@gmail.com ou suivez nous sur twitter, @valnuitains. 
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Proverbe du jour : La douleur, c'est seulement la faiblesse qui quitte votre corps. Elle est ensuite remplacée par de la douleur. Beaucoup de douleur.

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